Les carburants de synthèse loin d’être inoffensifs pour l’environnement ?

il y a 2 ans

Les carburants de synthèse (ou « e-fuels »), obtenus à partir de sources décarbonées, sont-ils moins polluants que les carburants fossiles ? L’association Transport & Environnement y répond par la négative alors que plusieurs constructeurs ont décidé d’investir pas mal d’argent pour développer ces e-fuels.

Alors que la course aux voitures électriques s’intensifie chez la plupart des constructeurs, certains, comme Porsche ou Mazda, travaillent sur des carburants synthétiques. Obtenus à partir de sources durables, ces carburants auraient l’avantage d’être moins polluants, offrant alors une bonne alternative aux carburants traditionnels.

Cet argument a récemment été balayé par un rapport de l’association écologique Transport & Environnement. Selon l’association, ces carburants rejetteraient autant d’oxyde d’azote (Nox) qu’un moteur essence traditionnel, voire plus de monoxyde de carbone… D’après leur rapport, seule la voiture électrique offrirait une alternative crédible aux carburants traditionnels. Une affirmation plausible bien que les tests en question n’aient pas fait appel à des systèmes actifs de réduction des Nox (pourtant présents à bord des véhicules les plus modernes !) qui auraient contrebalancés les résultats de cette enquête.

Des bienfaits pour d’autres secteurs

Actuellement toujours à l’étude, ces carburants synthétiques, et donc neutres en CO2, permettraient pourtant de réduire l’empreinte CO2 des véhicules thermiques roulant toujours au-delà de 2035. En effet, rappelons qu’à partir de cette date, seuls les véhicules neufs devront être « zéro émission ». Dans son rapport, Transport & Environnement souligne toutefois les bienfaits de ces carburants pour des industries où le passage à l’électrique n’est pas possible, comme dans l’aéronautique notamment.

Articles à la une

Vidéo


Veuillez accepter les cookies marketing pour voir les vidéos

 Ouvrir les préférences

Inscription à la newsletter

N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter

Je m’inscris