Essai Subaru Forester Sport : Sport, vraiment ?

il y a 2 ans

Cultivant plus que jamais sa différence avec ses motorisations boxer et sa transmission intégrale, Subaru décline son SUV Forester en version Sport qui allie un look suggestif à une dotation d’origine très complète.

Acheter une Subaru est loin d’être un acte anodin. En Belgique, la marque n’est représentée que par 13 concessionnaires qui défendent les valeurs bien singulières de cette marque japonaise présente chez nous depuis plus de 40 ans. En effet, ses choix techniques sont uniques en leur genre puisque les moteurs adoptent systématiquement l’architecture boxer (cylindres opposés disposés à plat) et les quatre roues motrices. Selon Subaru, ces caractéristiques offrent un centre de gravité placé plus bas et un meilleur comportement. Malheureusement, cette conception entraîne également son lot de défauts comme une consommation élevée et des émissions qui le sont tout autant, rendant les Subaru rares sur nos routes. Récemment, la marque s’est enfin décidée à passer par la case hybridation pour séduire une plus large clientèle sur le Vieux Continent. D’une cylindrée de 2 litres, le moteur de 150 et 194 Nm est aidé par un moteur électrique de 16,7 ch qui dispose d’une petite batterie de 0,6 kWh. Celle-ci est alimentée par le bloc thermique et l’énergie récupérée lors des freinages. Le tout est associé à une transmission automatique à variation continue (CVT).

Long de 4,63 m, le Forester ne fait pas vraiment dans l’originalité en ce qui concerne sa ligne. Par contre, il se veut accueillant avec sa belle habitabilité. D’habitude chez Subaru, les habitacles ne sont pas flamboyants et donnent la priorité à la fonctionnalité. Dans cette version Sport, ce n’est pas tout fait le cas puisque des éléments orangés se retrouvent un peu partout (aérateurs, console centrale, surpiqûres des sièges, etc.), égayant du coup l’ensemble. Outre les touches de cette même couleur à l’extérieur, le Forester Sport se distingue par son équipement de série complet qui comprend entre autres le système multimédia, les sièges au recouvrement imperméable spécifique ou les belles jantes de 18 pouces. De son côté, le package sécuritaire se veut très complet avec le système de caméra EyeSight qui assiste le conducteur, un avertissement qui prévient du passage d’un véhicule perpendiculairement à la voiture, le cruise-control intelligent ou encore l’assistance au remorquage. On peut encore signaler le Driver Monitoring system qui surveille la concentration du conducteur ou l’avertisseur d’angle-mort.

Verdict

 

Si cette finition suggère une certaine sportivité, il n’en est rien sur la route où la transmission à variation continue étouffe les velléités de l’engin. Avec un 0 à 100 km/h réalisé en 11,8 secondes, le Forester ne vous colle pas au siège malgré l’aide de son moteur électrique additionnel. Par contre, il est très agréable en conduite « coulée » qui convient parfaitement à sa vocation de véhicule familial. Un peu désarçonnant, son système hybride est plus à comparer à un hybride léger que l’on retrouve sur de plus en plus de modèles. Il est par exemple impossible de bloquer la Subaru en mode entièrement électrique comme chez Toyota : c’est la voiture qui gère tout, toute seule. Pour une consommation basse, il convient de rouler avec un œuf sous l’accélérateur sinon, celle-ci peut facilement dépasser les 8l/100 km. En contrepartie, le comportement du Forester est souverain grâce à sa transmission intégrale.

Ses bons côtés

-        Son arsenal sécuritaire complet

-        Son habitabilité généreuse

-        Son équipement complet

 

Subaru Forester Sport

Longueur : 4,62 m

Largeur : 1,81 m

Hauteur : 1,73 m

Coffre : 509 l

Poids : 1 681 kg

Consommation moyenne : 6,7 l/100km

Puissance : 150 ch

Couple : 194 Nm

Vitesse max : 188 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 11,8 s

Emissions CO2 (WLTP) : 185 g/km

Prix de base : 43 995€

Articles à la une

Vidéo


Veuillez accepter les cookies marketing pour voir les vidéos

 Ouvrir les préférences

Inscription à la newsletter

N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter

Je m’inscris