Des voitures chinoises pour remplacer les Ford Fiesta et Focus ?

il y a 1 an | Nicolas Morlet

Ford va prochainement faire le ménage dans ses gammes. Autrefois incontournables, les Fiesta et Focus en feront les frais pour laisser plus de place aux crossovers. Et avec elles, la production s’arrêtera à l’usine de Saarlouis, en Allemagne. Pour Ford en tout cas, car plusieurs repreneurs seraient dans les rangs, à commencer par un constructeur chinois.

Ford nous apprenait en octobre dernier son intention d’arrêter la production de la Fiesta en juin prochain. Une annonce bientôt suivie par celle de l’arrêt de la Focus également, tout en lui permettant de terminer son cycle de vie ; soit 2-3 ans en tenant compte qu’elle vient d’être restylée.

Avec ces deux arrêts consécutifs, c’est tout l’avenir de l’usine de Saarlouis, en Allemagne, qui est compromis. D’autant que Ford a également annoncé ne plus consentir d’investissements majeurs sur le site, et la production des modèles électriques de grande série a été confiée à l’usine de Valence, en Espagne.

BYD dans la place ?

Une quinzaine de repreneurs se seraient déjà manifestés pour reprendre l’usine allemande. Parmi eux, le Néerlandais VDL Nedcar, qui produit les Mini et X1 pour BMW, et l’Autrichien Magna Steyr, qui produit actuellement pour Mercedes (Classe G), BMW (X3), Jaguar (I-Pace), Toyota (Supra) ou encore Fisker (Ocean). Ceux-ci pourraient alors rapidement relancer la production de voitures thermiques sans transformations majeures.

Un troisième grand nom vient s’ajouter à ceux-ci : BYD. Le géant chinois réaffirmait récemment ses grandes ambitions sur le marché européen, et pourrait donc produire ses voitures en Allemagne dans le futur. Cela nécessiterait alors de gros investissements pour convertir le site à la production de voitures électriques. Mais cette décision dépendra sans doute de la manière dont les premiers modèles du constructeur seront accueillis.

Quelle que soit l’issue, un repreneur providentiel s’annonce comme une véritable bulle d’oxygène pour les 4.500 salariés de l’usine.

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