BMW démarre la production de X5 à hydrogène, mais pas pour le grand public

il y a 1 an | Stephane Monsin

Si BMW, comme les autres constructeurs européens, mise surtout sur l’électrique à batterie pour assurer sa pérennité, le constructeur allemand continue toutefois de voir un certain potentiel à l’hydrogène. La production d’une petite série de iX5 à hydrogène vient de débuter à des fins de tests « grandeur nature ».

Plusieurs constructeurs, comme Toyota avec sa Mirai ou Hyundai avec son Nexo, continuent à voir un potentiel dans les voitures électriques à piles à combustible. En Europe, BMW commence des phases de test avec cette technologie, sur son grand X5. Baptisé iX5 Hydrogen, il s’agit d’un prototype qui sera commercialisé à plusieurs exemplaires, pour tester la technologie, et le marché. Sa production vient de démarrer au centre de recherche et d’innovation de Munich. Il sera doté des dernières générations de piles à combustible (développées en partenariat avec Toyota). Celles-ci entraîneront un moteur électrique de 275 kW, soit 374 chevaux. On ignore son autonomie, tout comme son prix étant donné que ses clients ont été triés sur le volet. BMW, si ces tests sont concluants, pourrait commercialiser cette technologie à l’avenir.

L’électrique qui se charge en 5 minutes

Les électriques à pile à combustible – à hydrogène, donc – ont une utilisation et un fonctionnement plus proches des voitures thermiques. Elles disposent d'un réservoir à hydrogène, qui est à faire remplir dans des stations dédiées. En 5 minutes, le plein est fait, contre plusieurs dizaines de minutes pour recharger un BEV (véhicule électrique à batterie). L'hydrogène est injecté dans la pile à combustible et, au contact de l'oxygène, une réaction chimique produit de l'électricité. À l’échappement, on ne retrouve alors que de la vapeur d’eau.

Un fonctionnement très simple sur le papier contraint dans les faits par le mode de production de l’hydrogène – souvent très polluant, faute d’avoir trouvé le moyen de produire de l’hydrogène « vert » en quantité suffisante – et l’impact du transport de ce dernier. Le coût de cette technologie (la production d’une pile à combustible coûte cher !) et l’absence d’infrastructures freinent aussi son développement.

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