Le télétravail a le vent en poupe

il y a 3 ans | Stephane Monsin

À l’occasion de la Journée nationale du télétravail le 22 septembre, l’IBSR et le SPF Mobilité et Transports ont mené une enquête sur cette formule qui a de plus en plus de succès depuis la crise du Covid-19.

Afin d’en savoir plus sur la situation actuelle en matière de télétravail en cette période particulière, l’institut Vias a sondé un échantillon représentatif de 1500 Belges. La forte hausse du nombre de télétravailleurs en raison de la crise sanitaire n’est pas une surprise. Cette tendance existait déjà avant le début de la crise : 33% de Belges télétravaillaient au moins un jour par semaine, contre 22% l’an dernier. A l’heure actuelle, ils sont encore 45%, soit 2 fois plus que l’an dernier. Bref, de plus en plus de travailleurs se sont rendus compte qu’il leur était tout à fait possible de télétravailler. Au total, 54% des personnes interrogées déclarent être concernées par le télétravail, avec ou sans ajustement des horaires. C’est une augmentation par rapport à l’an dernier (45%). Le nombre de jours pendant lesquels les Belges font du télétravail est aussi en augmentation. Ainsi, 29% restent à la maison 3 à 4 jours par semaine et 22%... tous les jours (contre seulement 3% avant la crise) !
 
Après crise


Après avoir expérimenté le télétravail, pratiquement la moitié des belges (44%) disent vouloir continuer à travailler autant de la sorte après la crise sanitaire. Un peu moins d’un travailleur belge sur 5 (18%) aimerait même télétravailler plus souvent encore. Au total donc, 6 télétravailleurs sur 10 (62%) veulent rester autant voire plus souvent à la maison. 61% des télétravailleurs prennent normalement leur voiture pour se rendre au travail, 23% prennent le train et 22% utilisent le vélo, parfois en combinant ces modes de transport. Comme le nombre de personnes qui télétravaillent a augmenté, la longueur des embouteillages a considérablement diminué. 87 % des télétravailleurs déclarent par ailleurs ne pas faire de déplacements supplémentaires les jours où ils sont à la maison. Cela a non seulement un impact positif sur la mobilité, mais également sur l'environnement.
 

Manque de contacts
 

Le plus grand obstacle au télétravail reste la perte des contacts sociaux. Cet argument est cité par 44% des travailleurs. Viennent ensuite la difficulté de scinder vie privée et vie professionnelle (16%) et le fait d’avoir un job non compatible avec le télétravail (14%). Chacun perçoit évidemment le télétravail différemment selon sa situation personnelle. Ainsi, 33% des travailleurs ayant des enfants trouvent le télétravail plus difficile quand les enfants sont à la maison.
 

Mots-clés: Mobilité
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