Grâce à l’Allemagne, l’Union européenne se penche sur les carburants synthétiques

il y a 1 an | Stephane Monsin

Après le blocage du vote sur la fin du thermique en 2035 déclenché par l’Allemagne, la Commission européenne examine actuellement un amendement pour autoriser les carburants synthétiques.

C’est une prise de position symbolique à la Commission européenne : la semaine dernière, l’Allemagne s’était opposée au sein des 27 à l’interdiction des moteurs thermiques en 2035. Cette grande réforme pousse depuis des mois les constructeurs automobiles à abandonner ces motorisations historiques, au profit de motorisations électriques. Mais plusieurs acteurs (États et constructeurs automobiles) lui reprochent de pousser arbitrairement vers l’électrique, sans considérer toutes les alternatives au thermique traditionnel (diesel, essence).

Autoriser les carburants synthétiques après 2035

Parmi ces alternatives, il y a notamment les carburants synthétiques (e-fuels en anglais), obtenus à partir de CO2 « recyclé », provenant d’activités industrielles utilisant de l’électricité bas-carbone. Certains constructeurs comme Porsche y croient dur comme fer. La marque du groupe Volkswagen commercialise déjà son e-fuel, et place en lui beaucoup d’espoirs pour permettre aux moteurs thermiques d’être autorisés après 2035. Car l’avantage du e-fuel, c’est qu’il peut faire fonctionner n’importe quel moteur thermique classique, sans besoin de changements mécaniques. Une aubaine technologique, mais qui coûte pour l’instant très cher.

L’Allemagne fait confiance à Porsche et au groupe Volkswagen, et c’est pour cette raison que le pays a bloqué le vote de l’Union européenne. La Commission a lâché un peu de lest, et les discussions au sujet des e-fuels sont actuellement en cours. Pour l’UE, il s’agit de statuer si oui ou non les carburants synthétiques sont « verts » et durables.

Mots-clés: Mobilité Porsche
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