Essai Mazda CX-5 2021 : pour les hyper-sensibles

il y a 3 ans

Mazda vient de mettre à jour son best-seller CX-5 mais autant le dire, ça ne se voit pratiquement pas. A une exception près, les changements apportés au modèle doivent surtout se ressentir.

 

Clarifions : ce n'est pas aux personnes psychologiquement fragiles qu'est destiné le CX-5 mis à jour, mais aux conducteurs hyper-sensibles qui capterons chaque petit raffinement supplémentaire apporté à un véhicule déjà très "sensoriel". Mais commençons par ce qui se voit. Est-ce au niveau du design extérieur ? Non, absolument rien n'a changé. A l'intérieur ? Vous chauffez… Ah ! L'écran ! Bingo. Mazda a retravaillé son système multimédia pour le rendre plus intuitif. L'écran passe de 8 à 10,25 pouces et n'est plus tactile. Tout s'opère désormais via le module de la console centrale, mais la lisibilité des menus a été améliorée. Le système est aussi plus rapide, et il est désormais compatible tant avec Apple CarPlay qu’avec Android Auto. Si vous avez un œil de faucon, vous aurez aussi remarqué des changements plus anecdotiques, au niveau des commandes de climatisation et des compteurs. A part ça, plus rien à ajouter.

 

 

Encore plus de feeling

Et maintenant, les changements qui se ressentent. Bon, soyons francs, ce n'est pas une blague quand nous disons qu'il faut être hyper sensible pour tout sentir. Mais le fait est que les ingénieurs ont retravaillé le paramétrage de direction, les réglages du châssis, les moteurs, la boîte auto et même, le cas échéant, la transmission intégrale. Comme il se doit, la plupart de ces retouches techniques contribuent à réduire la consommation et les émissions. Comme par exemple la désactivation de cylindres intégrée au moteur essence 2.0 litres 163 chevaux (déjà présent sur le 2.5l 194 chevaux), le découplage complet de la transmission AWD quand on n'a pas besoin d'elle, ou l'amélioration de la dépollution du 2.2 diesel (150 ou 184 ch) par AdBlue.

Mais Mazda insiste aussi sur le fait que chaque petit "tour de vis" donné ci et là a pour objectif de rendre le CX-5 plus réactif, plus précis, donc encore plus engageant à conduire. De fait, le CX-5 était déjà le SUV de sa catégorie le plus communicatif et le plus dynamique. Et oui, quand on a la sensibilité nécessaire, on ressent en effet que le véhicule est encore plus "connecté" avec le conducteur.

 

 

Verdict

En lisant ceci, vous pouvez penser que vous n'êtes pas ce genre de conducteur hyper-sensible, et que vous ne profiterez donc pas de la plus-value d'un CX-5. Pas si sûr. Car même si on n'identifie pas précisément chaque qualité, quand on profite de ses qualités, qu'on baigne dedans durant 2 ans, 3 ans, 5 ans… on finit par s'y habituer, par les faire siennes. Et c'est après toutes ces années en CX-5, quand on repasse au volant d'un autre véhicule, qu'on se rend compte de tout ce qu'il apportait. Bref, s'il faut en effet avoir les sens en éveil pour percevoir immédiatement ce feeling très spécial du Mazda, ce feeling gagnera à la longue n'importe qui. Et franchement, c'est bon.

 

 

Ses bons côtés

- Son feeling rare dans la catégorie.
- Son dynamisme plus affirmé que ses concurrents
- Son espace à bord et son agrément de conduite

 

Note globale : 18/20

 

 

Mazda CX-5 Skyactiv-G 163

Longueur : 4,550 m
Largeur : 1,840 m
Hauteur : 1,675 m
Coffre : 506 – 1.620 l
Poids : 1 425 kg
Consommation moyenne : 6,7 l/100 km
Puissance : 163 ch
Couple : 213 Nm
Vitesse max : 201 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : 10,3 s
CO2 (WLTP) : 152 g/km
Prix de base : 31 490 €

 

Mots-clés: Essais auto Mazda
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