Essai auto Volkswagen Caddy : une Golf taille X(X)L

il y a 3 ans | Nicolas Morlet

Les Citroën Berlingo et Peugeot Rifter lancés en 2018 avaient clairement tiré le segment des ludospaces vers le haut. Ce Caddy rehausse encore la barre d’un cran !

Avec la disparition de la Golf Sportsvan et celle probable du Touran, le Caddy aura plus que jamais à faire preuve de versatilité pour jouer le rôle de familiale compacte de Volkswagen. Le nouveau modèle fait donc un bond en avant assez conséquent. Visuellement déjà, le Caddy gagne indubitablement en prestance. C’est encore plus palpable à bord où l’on retrouve un poste de conduite inspiré de la dernière Golf dont les deux écrans (de 10,25’’ pour le Digital Cockpit face au conducteur, et jusqu’à 10’’ au centre) semblent rassemblés pour n’en faire qu’un. La plupart des commandes se font aussi tactiles, que ce soit pour la clim, les phares ou les aides à la conduite. Une approche technologique qui se retrouve dans tous les aspects du véhicule, doté des dernières innovations en matière de sécurité (freinage d’urgence automatique, aide au maintien de voie…) et d’équipements inédits sur le segment : caméra arrière avec surveillance du trafic transversal, ou le très pratique assistant de manœuvres avec une remorque.

Fondamentaux oubliés ?

Mais n’oublions pas la raison première des ludospaces : les aspects pratiques. Et sur ce point, les ingénieurs ne semblent pas être allés au bout du concept. Bien sûr, le Caddy propose beaucoup d’espace pour les occupants arrière, mais ceux-ci ne disposent que d’une banquette 60-40 repliable en portefeuille et extractible, pas de sièges individuels escamotables dans le plancher comme certains concurrents. De même, le coffre de 1.213 litres (jusqu’au toit) est gigantesque, mais accessible uniquement par le vaste hayon, sans lunette ouvrant séparément. Et si le toit panoramique apporte beaucoup de luminosité, il n’est pas occultable et prive le modèle de rangement au-dessus des passagers avant.

Comme une berline

Sur la route aussi, le Caddy a bien changé. Il partage sa plateforme avec la Golf et au volant, la sensation est très proche de celle d’un monospace compact, avec une direction consistante et une prise de roulis maitrisée. Et bien qu’il conserve des suspensions d’utilitaires à l’arrière, le Caddy se montre enfin confortable. Dommage que la boîte automatique à 7 rapports n’exploite pas pleinement le moteur 2.0 TDI de 122 ch rendant souvent la désagréable sensation de rester en sous-régime, au bénéfice d’une économie de carburant impressionnante.

VERDICT

Le Caddy mise clairement sur sa technologie pour récupérer les clients orphelins des monospaces compacts. Hormis une insonorisation plus légère, cette version haut de gamme s’en montre la digne héritière. D’ailleurs, une version 7 places et une carrosserie allongée Maxi sont proposées.

Mais tout cela se paye : le Caddy le moins cher (2.0 TDI 75 ch Drive) est facturé 23.780€, et notre version d’essai (2.0 TDI 122 DSG Style) s’envole à 34.860€, auxquels il faudra ajouter quelques rallonges pour profiter de toute la panoplie hi-tech. A ce prix, on pourrait se montrer plus exigeant sur la modularité, bonne sans être exceptionnelle. A chacun de définir ses priorités.

Ses bons côtés
- Son équipement (optionnel) technologique et résolument haut de gamme
- Son comportement routier, désormais digne d’une voiture normale
- Son volume intérieur et ses possibilités d’aménagements (7 places, Maxi…)

Volkswagen Caddy Life 2.0 TDI 122 DSG
Longueur : 4,500 m
Largeur :  1,855 m
Hauteur :  1,798 m
Coffre : 1 213 l
Poids : 1 700 kg
Consommation moyenne : 4,7 l/100km
Cylindrée : 1 968 cc
Puissance : 122 ch de 2 750 à 4 400 trs/min
Couple : 320 Nm de 1 600 à 2 500 trs/min
Vitesse max : 187 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : 11,2 s
Emissions CO2 (WLTP) : 124 g/km
Prix de base : 23.780€

Mots-clés: Essais auto
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