Essai Peugeot 308 1.2l 130 ch : une référence à l’électronique énervante

il y a 2 ans

La nouvelle Peugeot 308 s’apprête-t-elle a marcher dans les pas de sa devancière, élue Voiture de l’Année 2014 ? Encore quelques semaines de patience pour le savoir. En attendant, nous avons voulu voir quels atouts elle peut mettre en avant dans sa configuration essence 1.2l de 130 ch.

Déjà essayée dans sa prometteuse mais chère déclinaison hybride rechargeable, nous avons repris le volant de la Peugeot 308 cru 2022 dans sa motorisation essence de 130 ch, appelée à s’approprier une bonne partie des ventes. Le style extérieur est toujours très léché, avec notamment ces « crocs » lumineux reconnaissables entre mille. A bord, on est particulièrement bien installés dans les sièges d’un confort typiquement français, et la qualité de fabrication est remarquable.

Si la précédente 308 inaugurait le tout à l’écran chez Peugeot, la nouvelle tente de le tempérer. Non seulement on a droit à des boutons de raccourci vers les principaux menus, mais en plus, l’écran principal est flanqué d’un bandeau de touches tactiles programmables. C’est plutôt bien vu, mais cela ne dispense toutefois pas d’avoir à multiplier les manipulations pour tout et rien, que ce soit pour ajuster la climatisation, activer les sièges chauffants, ou paramétrer les systèmes d’assistance à la conduite. Cela ne serait pas un problème si le système était d’une réactivité exemplaire et s’il n’y avait pas une animation de transition entre chaque menu, ce qui ralentit l’accès à la commande voulue. C’est d’autant plus énervant que même des fonctions qui étaient directes avant ne le sont plus : désactiver l’aide active au maintien de voie (qui actionne le volant de manière non désirée pour « corriger » la trajectoire) nécessite désormais trois manipulations, alors qu’on avait un bouton dédié auparavant. Et il faut réitérer l’opération à chaque redémarrage, ce qui s’avère pénible pour ceux – comme votre serviteur – qui n’apprécient guère ce système.

Mécanique agréable

Ces griefs mis de côté, cette 308 se révèle pourtant particulièrement agréable. Son moteur 1.2l affiche une pêche suffisante grâce à sa poussée continue, et sa boîte de vitesse à 6 rapports profite d’un guidage précis, accrocheur « juste comme il faut », et d’un étagement plutôt réussi, bien que logiquement axé « éco », incitant à passer très tôt le rapport suivant pour favoriser l’économie de carburant. La consommation de notre essai était d'ailleurs assez honnête : 6,3l/100km (5,6l/100km annoncés).

Verdict

Si vous pouvez vivre avec l’interface inutilement alambiquée (pour rester poli) de son intérieur, la Peugeot 308 a de beaux arguments. Elle vient batailler parmi les références du segment en matière d’agrément routier. Son comportement est typiquement Peugeot, et mêle avec beaucoup de bonheur dynamisme et confort. Le petit volant caractéristique du Digital Cockpit actionne une direction directe et précise qui rend la conduite assez incisive, tandis que les suspensions parviennent à marier un excellent filtrage à un roulis peu marqué en courbe. Un très bel équilibre donc, facturé dans cette version 1.2l essence à partir de 25.840€.

Ses bons côtés :

-          Son style moderne et sa qualité quasiment premium

-          Son comportement routier équilibré entre confort et dynamisme

-          Son ensemble moteur-boite pétillant et bien étagé

Peugeot 308 1.2l THP 130

Longueur : 4,360 m

Largeur : 1,850 m

Hauteur : 1,440 m

Coffre : 412 l

Poids : 1.290 kg

Consommation moyenne : 5,6l/100 km

Conso de l’essai : 6,2 l/100 km

Puissance : 130 ch

Couple : 230 Nm

Vitesse max : 210 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 9,7 s

CO2 (WLTP) : 131 g/km

Prix de base : 25.840€

Mots-clés: Essais auto Peugeot
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