Essai Kia Picanto Facelift : la sérieuse

il y a 2 ans

Avec sa mise à jour de mi-parcours, la Kia réaffirme ce qui la distingue de ses rivales. Elle subit aussi quelques mesures "anti-CO2", qui ne profitent pas toutes au plaisir de conduite.

 

Les mini-citadines sont en général des voitures au look souriant, ludique, voire enfantin. Pensez par exemple à la Twingo, à la Toyota Aygo ou même à la VW Up. Chez Kia (comme chez les cousins de Hyundai), on joue au contraire la carte du sérieux. Comme pour nous faire comprendre qu'une petite voiture ne dont pas forcément avoir l'air d'un jouet.

 

 

Mature

Les (légères) retouches esthétiques de la Picanto semblent donc vouloir affirmer ce côté mature, qui tranche plus que jamais avec l'allure gentille des rivales. Ce qui a toujours tranché encore plus, c'est l'habitacle de la Kia. Contrairement aux autres, elle ne laisse guère de place à la fantaisie, et affiche plutôt une rigueur qu'on peut qualifier de germanique. Et ce n'est pas que de la poudre aux yeux, car cette apparence sérieuse cache l'équipement le plus riche de la catégorie, non seulement en termes de multimédia, mais surtout d'aides à la conduite. Aide active au maintien de voie, alerte anticollision, surveillance d'angle mort… La Kia est digne d'une voiture de catégorie supérieure et bien sûr, ça ne change pas avec la version rafraichie.

Sur le plan mécanique, les ingénieurs ont donc remis l'ouvrage sur le métier pour permettre aux 1.0l l 67ch, 1.2l 84ch et 1.0l turbo 100ch d'être tous un peu moins gourmands en essence, et plus économes en CO2. Tout va bien, rien à redire, sauf… si on opte pour une version à boîte auto. De fait, notre moteur 1.2l d'essai s'est montré plutôt sobre : 5,9 l/100 km, c'est plutôt honnête pour une automatique. Le souci est que pour réduire la conso, Kia a remplacé l'ancienne boîte auto 4 rapports classique par une boîte robotisée à embrayage unique. Une solution aujourd'hui anachronique, abandonnée par à peu près tous les constructeurs pour son manque de confort. Il faut en effet développer des trésors de finesse (ou de patience) avec l'accélérateur pour éviter le "gros" à-coup à chaque passage de rapport.

 

 

Verdict

C'est indiscutable : aucune voiture de la catégorie (hormis la jumelle technique Hyundai i10) n'offre un tel sentiment de qualité, et ce pour pas forcément plus cher qu'une autre. Du moins si on ne tient pas à disposer des aides à la conduite complètes, uniquement proposées sur les finitions supérieures. Or c'est un segment dans lequel l'acheteur compte chaque centaine d'euro. Bref, si vous cherchez une citadine sûre et sérieuse, la Kia coche les bonnes cases. Mais si vous cherchez absolument une citadine automatique, il faudra composer avec ce qui est peut-être l'unique défaut de la Picanto.

 

Ses bons côtés

- Sa qualité supérieure à celle de ses concurrentes.
- Sa version 100 ch, une amusante boule de nerfs.
- Ses aides à la conduite digne d’une grande

 

Note globale : 16/20

 

 

Kia Picanto 1.2

Longueur : 3,595 m
Largeur : 1,595 m
Hauteur : 1,485 m
Coffre : 255 l
Poids : 864 kg
Consommation moyenne : 5,6 l/100 km
Puissance : 84 ch
Couple : 118 Nm
Vitesse max : 172 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : 15,7 s
CO2 (WLTP) : 126 g/km
Prix de base : 15 150 €

 

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