Essai DS 4 : La plus réussie des DS

il y a 2 ans

Après trois ans d'absence, DS revient dans le segment des compactes avec un modèle qui bouscule les codes. Et ça commence par son positionnement.

Par positionnement, nous voulons plutôt dire "classification". Car si elle est un peu plus haute qu'une compacte classique, la DS 4 n'est pas non plus un SUV ou un crossover. Elle est un peu au milieu de tout ça. Voilà donc une première différence. Puis, il y a bien sûr le design qui doit exprimer les valeurs de la marque : "premium autrement", à la parisienne, avant-gardisme et sophistication. Pour nous, entre le look un peu torturé de la DS 3 Crossback et ceux encore un rien timides des DS 7 Crossback et DS 9, jamais une DS n'a si bien exprimé ces choses. Les proportions, les détails… Tout est à sa place. Bien sûr, ce design ne fera pas l'unanimité, et là n'est pas le but. Le but, c'est de dénoter parmi les Mercedes Classe A, BMW Série 1 et autres Audi A3. Avouez que c'est réussi…

Travaillé

Et on peut en dire autant de l'habitacle, riche de détails plus travaillés que dans n'importe quelle autre compacte haut de gamme. Reconnaissons que cet environnement – environnements au pluriel, puisque DS propose ici aussi ses différentes ambiances luxueuses et originales – peut déstabiliser au départ ("Où sont les commandes de vitres ? Comment oriente-t-on les ouïes de ventilation ?"…), mais on s'y fait vite. Et si on n'a pas l'esprit conservateur, on finit même par adorer ces coquetteries qui participent à la différence de la DS. Bien sûr, le caractère "haut de gamme" n'est pas que cosmétique. La 4 est richement équipée, avec un système multimédia dernier cri, des "compteurs" numériques configurables et encore un petit écran tactile dans le bas de la console, qui permet de programmer des raccourcis pour certaines fonctions et de les activer en écrivant du bout du doigt. La DS s'offre même des exclusivités pour le segment, comme la vision nocturne ou les sièges massants. Bref, c'est réellement du premium.

La DS 4 arrivera en 100% électrique en 2024, et l'offre se compose actuellement de moteurs essence 130, 180 ou 225 ch, d'un diesel 130 ch, et d'une version hybride plug-in de 225 ch (54 km d'autonomie électrique). Parce que nous voulons en profiter tant qu'il y en a, nous avons essayé une "simple" essence 180 ch.

Verdict

Et sur la route, la DS 4 continue d'affirmer sa différence. Alors que les Allemandes se battent sur le terrain du dynamisme, d'une sportivité plus ou moins crédible, la Française les laisse s'écharper en suivant une autre voie : celle du confort. Autre de ses exclus : des suspensions Active Scan, qui se pré-adaptent à la route grâce aux capteurs qui la "lisent" à l'avance. Et clairement, ça donne une voiture plus ouatée que la moyenne. Notez que si elle ne mise pas sur le dynamisme, la DS 4 n'en livre pas moins des performances à la hauteur des attentes, et notre essai a donné une moyenne de 6,7 l/100 km. Ce qui est pas mal du tout pour une compacte de 180 ch à boîte auto et bourrée d'équipements. Prix d'attaque de cette auto différente et très cohérente : 28.400 €.

Ses bons côtés

Son design travaillé sans en faire trop

Son approche différente du luxe

Son parti pris du confort

La DS 4 PureTech 180

Longueur : 4,400 m

Largeur : 1,866 m

Hauteur : 1,470 m

Coffre : 430 – 1 240 l

Poids : 1 420 kg

Consommation moyenne : 6,5 l/100 km

Puissance : 180 ch

Couple : 250 Nm

Vitesse max : 230 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 8,0 s

CO2 (WLTP) : 146 g/km

Prix de base : 36 400 €TVAC

Mots-clés: Essais auto DS
Articles à la une

Vidéo


Veuillez accepter les cookies marketing pour voir les vidéos

 Ouvrir les préférences

Inscription à la newsletter

N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter

Je m’inscris