Essai Citroën ë-Berlingo : la familiale par excellence devient électrique

il y a 2 ans

Après l’ë-C4, Citroën étend son offre de véhicules 100% électriques avec le ë-Berlingo. Une version sans émission à l’usage qui ravira les familles qui veulent ajouter une touche « écolo » à leurs besoins d’espace et de modularité.

Lancé en 2018, le Citroën Berlingo a mis la barre très haut en termes de modularité et d’aménagement intérieur. Pour le plus grand bonheur des familles qui apprécient de disposer de trois places arrière indépendantes entièrement escamotables dans le plancher, d’un siège passager au dossier repliable permettant de profiter d’une surface de chargement plane jusqu’au tableau de bord, ou encore d’une belle luminosité doublée d’astucieux rangements dans le pavillon avec le Modutop. Autant d’éléments partagés avec ses cousins Peugeot Rifter et Opel Combo que ne peuvent leur contester des concurrents pourtant plus modernes comme le Volkswagen Caddy, le Renault Kangoo ou encore le nouveau Ford Tourneo Connect. Signalons d’ailleurs que tout ce qui est dit dans cet essai du ë-Berlingo est également valable pour le Peugeot (e-Rifter) et l’Opel (Combo-e), mais aussi pour le Toyota ProAce City Verso électrique qui sera lancé dans quelques mois.

Equipement enrichi

En devenant électrique, le Berlingo ne renie aucune de ses aptitudes pratiques. La gamme reste identiquement semblable à celle des versions thermiques, tant en termes de carrosserie (M 4,40m ou XL 4,75 m), que de places à bord (5 ou 7), ou d’équipements. Les versions électriques s’enrichissent toutefois d’un tout nouveau tableau de bord numérique personnalisable affiché sur une dalle de 10 pouces qui apporte une touche de modernité supplémentaire à un équipement déjà riche d’éléments rares sur le segment tels que la climatisation électronique bizone ou l’afficheur tête haute avec affichage des panneaux de signalisation. Et bien sûr, le multimédia embarque un menu supplémentaire dédié à la motorisation électrique où il sera possible de surveiller les flux d’énergie (consommation ou régénération) et de programmer la charge, ce qui pourra également se faire à distance via l’app dédiée. La technique est confiée au module bien connu au sein du groupe : un moteur de 100 kW associé à une batterie de 50 kWh, promettant dans ce cas-ci jusqu’à 280 km d’autonomie, soit sensiblement moins que sur la ë-C4 (350 km), aérodynamisme oblige.

Verdict

En plus de ses atouts pratiques indiscutables, ce ë-Berlingo offre un excellent confort d’amortissement, qui participe à la sérénité à bord en l’absence de bruit de moteur. Trois modes de conduite sont proposés, « Normal » étant le plus indiqué pour un usage quotidien, « Eco » servant à optimiser l’autonomie et « Power » n’ayant un intérêt que lourdement chargé. En jonglant avec les trois et en tirant parti du mode « B » (qui optimise la récupération d’énergie à la décélération) nous avons consommé un peu plus de 20 kWh/100km. De quoi laisser présager de 250 km bien réels. Est-ce suffisant pour satisfaire aux attentes de la voiture principale d’une famille, qui aura déboursé 36.051€ au bas mot ?

Ses bons côtés :

-          Sa modularité et ses aspects pratiques inégalés

-          Son amortissement et son confort de marche

-          Son autonomie réelle conforme aux attentes

Citroën ë-Berlingo

Longueur : 4,40 m
Largeur : 1,84 m
Hauteur : 1,88 m
Coffre : 775 l
Poids : 1 930 kg
Consommation moyenne : 18 kWh/100km
Puissance : 100 kW/136 ch
Couple : 260 Nm
Vitesse max : 135 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : nc
Autonomie (WLTP) : 280 km
Prix de base : 36 051 €

Mots-clés: Essais auto Citroën
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