Essai Audi Q5 50 TDI : plaisir en voie de disparition.

il y a 3 ans

En attendant de prendre en main la nouvelle déclinaison Sportback, nous avons fait connaissance avec l’Audi Q5 qui vient de recevoir quelques menues retouches. Un essai effectué avec la motorisation 50 TDI qui nous rappelle combien un gros moteur diesel dernière génération peut se montrer agréable.

 

Lancé fin 2016, l’Audi Q5 de seconde génération reçoit des retouches visibles pour sa seconde partie de carrière avec une face avant redessinée, un brin moins anguleuse, pour se mettre en conformité avec les nouveaux modèles de la gamme. A l’arrière, ce sont les feux OLED, une première, qui marquent la nouveauté. Ceux-ci sont composés de 18 segments lumineux permettant de créer une signature lumineuse inédite. Si l’extérieur est ainsi joliment modernisé, l’habitacle est un peu plus marqué par le temps. Non pas qu’il soit dépassé ou qu’il souffre d’un défaut majeur quelconque. Mais puisqu’Audi nous a habitués à un double écran en guise de console centrale sur ses SUV (Q7, Q8, eTron), celui-ci parait presque trop « normal ». On ne va pas s’en plaindre car l’ergonomie y gagne. L’écran central de 10 pouces devient toutefois tactile, ce qui permet de supprimer la molette de navigation MMI et de libérer un petit espace de rangement devant le levier de boîte, une attention bienvenue car le Q5 est loin d’en déborder.

 

 

Un régal de « gros cube » !

Sous le capot de notre version d’essai 50 TDI s’anime un moteur diesel de 286 chevaux. Une puissance délivrée par un gros V6 de trois litres de cylindrée, véritable régal à l’usage. En plus d’une poussée généreuse et continue qui l’envoie à 100 km/h en 5,7 secondes, il brille surtout par son couple élevé à bas régime (620 Nm dès 1.750 tr/min) qui le rend d’une agréable souplesse. Cela participe pleinement à la douceur de marche en conduite normale, en permettant de rouler sur un filet de gaz tout en profitant d’une belle réactivité en cas de besoin. Le revers de la médaille de ce gros moteur, c’est une consommation réelle relativement élevée, qui flirtait avec les 9l/100km malgré la boîte automatique Tiptronic réglée pour faire économiser la moindre goutte de carburant. C’est 2l/100km de plus qu’annoncé, mais cela reste toutefois acceptable pour un SUV de cette taille et de cette puissance équipé d’une transmission intégrale Quattro de série.

 

 

Verdict

Très agréable à l’usage, ce Q5 équipé d’un V6 TDI nous rappelle que le downsizing (cette pratique qui consiste à réduire la cylindrée du moteur et à compenser la puissance par un ou plusieurs turbos) ne peut rivaliser complètement avec l’agrément procuré par un gros cube. Il constitue le sommet de l’offre diesel du Q5, et n’est proposé qu’en finition sportive S-Line, ce qui peut expliquer son prix de base élevé : 65.660€. Un prix auquel il faudra ajouter une dizaine de milliers d’euros d’options au bas mot pour profiter de l’équipement attendu d’un véhicule premium (tableau de bord digital, phares matriciels LED, multimédia connecté, etc.).

 

 

Ses bons côtés :

- Son moteur diesel d’une souplesse et d’un agrément incontestables
- Ses retouches discrètes mais bien senties
- Son ambiance feutrée et luxueuse… à condition d’y mettre le prix !

 

Note globale : 16/20

 

 

Audi Q5 50 TDI Quattro

Longueur : 4,682 m
Largeur : 1.893m
Hauteur : 1,662 m
Coffre : 520-1 520 l
Poids : 1 935 kg
Consommation moyenne : 6,7-6,9 l/100 km
Puissance : 286 ch
Couple : 620 Nm
Vitesse max. : 240 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : 5,7 s
CO2 (WLTP) : 176-181 g/km
Prix de base : 65.660 €

 

Mots-clés: Essais auto Audi
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