ESSAI VW T-Roc Cabrio: la remplaçante de la Golf Cabrio

il y a 3 ans

Depuis la discrète retraite de la Golf Cabrio en 2016 puis de la Beetle, VW n'avait plus de décapotable au catalogue, une première depuis la naissance de la Cox Cabrio en 1949. Ce manque est désormais comblé… par un SUV !

Le cabriolet ne fait plus guère recette et a disparu de chez à peu près tous les constructeurs généralistes. C'est la loi du marché : ce qui ne se vend pas passe à la trappe. Et inutile de vous rappeler que ce qui se vend actuellement, c'est le SUV. Peut-être motivé par ce qu'a fait Land Rover il y a quatre ans avec l'Evoque Cabrio (et même avant, le concept remontant à 2012), VW a décidé de tenter à son tour le SUV décapotable. Sauf qu'entre-temps, on a vu que la formule n'avait pas trop réussi au constructeur anglais, qui a décidé de ne plus proposer de version ouverte du nouvel Evoque.

Comment VW réussirait-il où Range a échoué ? Nous avons notre petite idée, mais chaque chose en son temps. Coup de chance : c'est durant la semaine la plus chaude de mai que nous avons pu essayer le T-Roc Cabrio, et la première chose à dire est qu'il a un succès fou auprès du public. Il faut dire que décapoté, toutes vitres baissées, le véhicule a pas mal d'allure.

A l'intérieur, la partie avant est évidemment celle d'un T-Roc classique, avec ce que cela comprend de qualité (sauf les plastiques du bas), d'ergonomie et d'équipement électronique. A l'arrière, il n'y a plus que deux places, mais qui suffiront à des adultes. La capote est très compacte une fois repliée. On n'a donc pas (trop) dû sacrifier l'habitabilité.

Plus accessible qu'un Evoque

Concept oblige, c'est le coffre qui paie : le voici à 284 litres au lieu de 445 et l'ouverture est forcément assez réduite. Sur la route, il n’y a pas de secret : on sent bien que l'absence de toit implique une perte de rigidité. Et c'est grave, docteur ? En fait, pas du tout. Car l'effet de cisaillement du châssis qu'implique généralement cette perte de rigidité n’est négative que dans deux cas : en conduite sportive (le comportement s'en ressent) et quand cet effet est si important qu'il impacte le confort général. Ici, on a un véhicule qui incite plutôt à la promenade, et qui se tord finalement assez peu. Bref, tout va bien !

Le VW T-Roc Cabrio reste donc bien à sa place : il ne vous fait pas croire qu'il va arracher le pavé - même si le 1.5 TSI 150ch a de la ressource - et assure l'agrément auquel on est habitué dans n'importe quelle VW compacte. Ajoutons que la capote est assez bien insonorisée pour parcourir de longues distances sur autoroute, qu'elle devrait vous préserver plus que correctement des frimas hivernaux, et que la conso moyenne relevée à 6,9 litres colle avec le chiffre officiel WLTP.

Reste la question posée plus haut : comment le VW T-Roc Cabrio pourrait-il mieux s'en sortir que le Range Rover Evoque Cabrio, dont l'expérience a tourné court au bout de 4 ans ? Simple : l'Evoque coûtait au bas mot 50.000€ avant options. Certes, le Range jouait parmi les premiums, et le véhicule était une tuerie, tant esthétiquement que techniquement. N'empêche, le public n'était manifestement pas prêt à dépenser cette somme pour ce véhicule. Le VW T-Roc Cabrio démarre lui à 31.000€ (en 115ch). Bien joué !

 

Le T-Roc Cabrio 1.5 TSI en quelques chiffres

Moteur: 4 cyl. essence, turbo 1.498cc; 150ch ; 250Nm.

Transmission: aux roues avant.

Boîte: manuelle 6 rapports.

L/l/h (mm): 4.268/1.811/1.522

Poids à vide (kg): 1.540

Volume du coffre (l): 285

Réservoir (l): 50

0 à 100 km/h (sec.): 9,6

Vitesse maxi (km/h): 205

Conso. mixte (l/100 km): 6,4

CO2 (g/km): 146

Prix (€): 35.530

Mots-clés: Essais auto Volkswagen
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