Essai auto Peugeot 308 SW Hybrid : Ballerine rechargeable

il y a 2 ans | Stephane Monsin

A l'automne prochain, Peugeot mettra l'actuelle 308 à la retraite. Nous avons déjà pu essayer un break nouvelle génération, encore en version prototype. Surprise : même dans sa lourde déclinaison plug-in, la 308 offre un vrai sentiment de légèreté…

La 308 constitue un chapitre important de l'histoire de Peugeot. Au moment de lancer la seconde génération au début des années 2010, le constructeur sochalien est allé lorgner du côté de la concurrence qui établit la norme depuis longtemps dans le segment C, à savoir VW. La qualité jusque dans les détails figure au sommet des priorités, et Peugeot y a associé un réel sens du plaisir de conduire. Une recette que compte faire perdurer la troisième génération attendue sur le marché à la fin de cette année, y compris en version break comptant chez nous pour au-moins la moitié des ventes. Au premier regard, c'est d'abord le capot plus long qu'on remarque, quelle que soit la déclinaison de carrosserie. Et non, aucune raison technique ne le justifie. Il s'agit d'un choix délibéré des designers : un capot plus long est synonyme d'allure plus premium, et c'est l'ambition que Stellantis a pour Peugeot. C'est aussi ce qu'on se dit une fois assis à bord, où le petit volant et le i-cockpit sont désormais des signatures de la marque. On parle bien sûr d'une version améliorée, puisque l'écran gagne en qualité et en réactivité et quelques boutons très utiles font leur retour.

Un break pour le plaisir

 

Nous prenons la route avec un prototype du break, que nous avons essayé tant en conduite urbaine que sur un réseau secondaire rapide et sinueux à souhait. Côté agrément, les ingénieurs ont fait leurs devoirs car si on conduit les yeux bandés (n'essayez pas chez vous !), impossible de dire si on est au volant de la berline ou du plus imposant break. Les deux versions offrent énormément de plaisir de conduite, avec un train avant à la fois très léger et très communicatif, et surtout très mordant lorsqu'on l'envoie à belle allure dans les virages. Chez Peugeot, on prévoit qu'au-moins 25% des ventes iront aux versions plug-in, qui annoncent 59 km d'autonomie électrique et 25g CO2/km. Et le supplément de poids du moteur électrique et des batteries n’est absolument pas compromettant pour le comportement ! La 308 SW est un break dynamique et incisif, taillé pour prendre du plaisir sur les routes tortueuses. Joli travail, d'autant que les transitions entre essence et électricité sont parfaitement fluides.

Verdict

 

Outre les deux versions plug-in 180 et 225 ch (26g CO2/km, 60 km électriques), Peugeot proposera aussi trois versions essence de 110 à 130 chevaux, et un diesel 130ch. Si on est (enfin) décidé à acheter un break plutôt qu'un SUV, le choix d'une 308 SW sera la garantie de plaisir au volant. Et ce même en version hybride rechargeable, dont le surpoids n'est pas le moins du monde gênant. Sur ces prototypes, Seuls les freins manquent peut-être un peu de progressivité. Le passage entre un freinage léger et un freinage plus appuyé est en effet un peu rude, mais les ingénieurs le savent et ont promis que tout serait lissé sur les voitures de production.

Ses bons côtés :

-        Son ambiance et son feeling résolument premium

-        Son plaisir de conduite au meilleur niveau du segment

-        Son agilité indéniable malgré son système plug-in

 

18/20

 

 

Peugeot 308 SW Hybrid 180

 

Longueur : 4,636 m

Largeur : 1,852 m

Hauteur : 1,444 m

Coffre : 542 – 1 574 l

Poids : 1 659 kg

Consommation moyenne : nc

Puissance : 180 ch

Couple : 1360 Nm

Vitesse max : nc

Accélération (de 0 à 100 km/h) : nc

CO2 (WLTP) : 25 g/km

Prix de base : nc

 

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