BD - 24 Heures du Mans 1970-1971

il y a 1 an | Ch. D.

En sous-titre de cette excellente bédé qui nous entraîne aux ’24 Heures du Mans’ des années 70 et 71, on découvre : ‘Nom de code neuf-un-sept’. Cela ne vous dit rien ? Je vous aide : 917... Comme le numéro de série de la Porsche 917 qui, à cette époque, est plus qu’une voiture de course. C’est tout simplement un mythe.

Née dans l’imagination d’ingénieurs visionnaires, et engagée par un patron de course déterminé plus que jamais, elle a, d’emblée, dominé la concurrence tout en fascinant ses pilotes et en subjuguant le grand public.

En cette année 1970, le Championnat du monde d’endurance lui était sans conteste destiné. Mais être ‘Weltmeister’, ne suffit pas tant que l’on n’a pas remporté la seule course qui compte vraiment. Celle où doivent être accomplis les plus grands exploits. Celle où les vraies légendes s’inscrivent au bout d’une ligne droite appelée Hunaudières et dévalée à plus de 350 km/h.

Immortalisée par Steve McQueen dans son film ‘Le Mans’, cette 917 va être mise au point par des pilotes aussi chevronnés que Rodriguez, Piper, Siffert, Redman… Si Porsche peut enfin viser la victoire au classement final de ces ’24 heures’ du début des années 70, voire remporter le championnat d’endurance, c’est surtout parce que les Ford GT40, après quatre années de domination, deviennent vieillissantes, et que les Matra sont encore trop jeunes. Par contre, il va falloir se méfier de Ferrari qui, avec sa dizaine de nouvelles 512S confiées à des pilotes de talent comme Ickx, Merzario, Reggazoni, Bonnier, Fernandez, Giunti, Vaccarella et j’en passe, fait figure d’épouvantail et va sans nul doute rendre la vie plus que difficile à Porsche. Reste que face à l’armada du ‘Petit Cheval Cabré’, Porsche ne lésinera pas en la matière avec 25 de ses voitures de séries diverses engagées dans cette course. Mieux, en 71, elles seront même 33. Et Porsche de gagner notamment lors de ces deux saisons avec sa… 917.

À admirer la précision chirurgicale du dessin de Papazoglakis quand il s’attaque à ces voitures au look irrésistible.

‘Les 24 Heures du Mans 1970-1971’, de Daoudi-Papazoglakis chez Glénat (14,50 €)

 

Charles Demoulin

Mots-clés: Livres & BD
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