Essai Nissan Ariya : un outsider plein de talents !

il y a 1 an | Nicolas Morlet

Nissan s’apprête à lancer cet été son nouveau SUV électrique : l’Ariya. Un modèle très important pour le constructeur alors que l’électrification devient la norme, qui applique quelques bonnes recettes pour se démarquer.

Sous tous les angles, l’Ariya se remarque par son style musclé, parfois même massif pourrait-on dire. Ses lignes sans arêtes vives et son pavillon tracé d’une courbe continue rappellent que le design est dicté par l’aérodynamisme, histoire d’optimiser l’autonomie si chère aux véhicules électriques. A bord, c’est l’épuration qui a guidé les designers, en témoigne le meuble de bord flottant où seules subsistent quelques commandes tactiles de climatisation très joliment intégrées dans le bandeau en imitation bois. Partout, la qualité est au rendez-vous. Et l’espace est plutôt généreux, notamment au niveau des genoux des passagers arrière. Le coffre reste quant à lui dans la norme avec ses 468 litres, mais se distingue par son astucieux plancher repositionnable permettant tantôt de profiter d’un seuil de chargement plat, tantôt de cloisonner l’espace. Malheureusement, le volume se réduit à 416 l sur les versions quatre roues motrices, insuffisant pour un véhicule de 4,60 m de long aussi imposant.

Dolce vita

L’Ariya laisse au client le choix de la configuration mécanique : 160 kW et 63 kWh en entrée de gamme, 178 ou 225 kW et accu 87 kWh ensuite, avec deux moteurs et quatre roues motrices pour la plus puissante. C’est avec la configuration la plus modeste que nous avons réalisé notre essai. Une version donnée pour 400 km d’autonomie. En route, l’Ariya séduit par sa douceur de fonctionnement. Douceur du moteur électrique d’abord, les 217 ch intervenant toujours avec suffisamment de progressivité. Douceur d’amortissement ensuite, les suspensions absorbant à merveille les dégradations du bitume. Douceur sonore enfin, avec une insonorisation réellement excellente grâce notamment au double vitrage. Les modes de conduite Normal et Eco semblent d’ailleurs les mieux adaptés au tempérament du Japonais, le mode Sport troublant quelque peu la quiétude de roulage par la sensibilité plus marquée de l’accélérateur provoquant de légers à-coups. Et l’on dispose également de modes « B » et « e-Pedal » pour récupérer l’énergie à la décélération. Tout y est !

Verdict

Confortable, vaste et pratique, l’Ariya a de quoi convaincre les familles, qui pourront débourser 50.100€ au bas mot, principal point noir du modèle. Mais le SUV nous réservait encore une petite surprise au moment de jeter un œil à l’ordinateur de bord. Après un trajet de 180 km, la consommation moyenne s’était établie à 13,7 kWh/100 km en conduisant normalement (mais sur un trajet peu exigeant il est vrai), alors que la valeur officielle affiche 17,8 kWh ! Une bonne nouvelle donc qui porte l’autonomie réelle à près de 450 km. Largement de quoi envisager sereinement un usage familial, d’autant qu’ensuite, la charge à 130 kW redonnera via à 80% de la batterie en 35 minutes.

Ses bons côtés

-          Son efficience électrique/son autonomie réelle

-          Son confort de marche

-          Son excellente insonorisation

 

Nissan Ariya 160 kW

Longueur : 4,595 mm

Largeur : 1,850 mm

Hauteur :1,­660 mm

Volume du coffre : 468 litres

Consommation moyenne : 17,8 kWh/100km

Moyenne de l’essai : 13,7 kWh/100km

Puissance : 160 kW (217 ch)

Couple : 300 Nm

Vitesse Max : 160 km/h

Accélération (de 0 à100 km/h) : 7,5 s

Autonomie : 400 km

Prix de base : 50.100€

Mots-clés: Essais auto Nissan
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