Essai McLaren Artura : au volant de la McLaren hybride !

il y a 1 an | Nicolas Morlet

L’Artura marque un changement dans la gamme McLaren par sa motorisation hybride rechargeable. Elle est donc capable de rouler sans bruit et sans émissions sur plusieurs kilomètres. Mais cette électrification permet aussi d’offrir des performances extraordinaires.

Une McLaren est toujours reconnaissable entre mille, et cette Artura ne déroge pas à la règle. Elle arbore les mêmes galbes prononcés et entrées d’air géantes sur les flancs que les autres modèles de la gamme. L’habitacle ne trahit pas non plus les habitudes de la marque anglaise : les commandes sont minimalistes et l’écran central positionné verticalement est légèrement orienté vers le conducteur. Les passagers sont installés au plus près du sol, dans des sièges qui enveloppent bien le corps. Et évidemment, l’ambiance est sportive-chic, avec de l’Alcantara à profusion et de la fibre de carbone apparente.

Comme pour toute McLaren, c’est toute la cellule de base de l’habitacle qui est réalisée en fibre de carbone. Un matériau ultra-léger et résistant qui permet de contenir le poids sous les 1.400 kg à vide ! De quoi promettre de belles performances si l’on tient compte des 680 chevaux du moteur. Ou plutôt des moteurs. Car pour délivrer cette puissance, l’Artura utilise un nouveau moteur V6 3.0l de 585 chevaux, et un moteur électrique de 95 chevaux. Quand les deux fonctionnent ensemble, les 100 km/h sont atteints en 3 secondes seulement ! Mais le moteur électrique peut également travailler seul jusqu’à 130 km/h, durant une trentaine de kilomètres. Assez pour aller jouer au golf sans rejets polluants, et en silence, au plus grand étonnement des piétons.

Mais vous vous doutez bien que c’est lorsque l’on passe sur les modes sport que cette McLaren dévoile son plein potentiel. « Les modes » car le constructeur propose différents réglages de la gestion moteur ET différents réglages du châssis, qu’il est possible de faire varier indépendamment. En plaçant tous les curseurs sur leurs modes les plus aboutis, la voiture se montre d’une précision et d’une réactivité tout à fait impressionnantes, mais jamais violentes. Les accélérations sont nettes, mais pas brutales. Sur circuit, l’Artura se conduit tout en douceur, volant d’une courbe à l’autre avec l’agilité d’une ballerine extrêmement rapide. Pas de doute : la légèreté et l’équilibre naturel produisent leurs bienfaits.

Verdict

L’Artura affiche de multiples visages et une vraie polyvalence. Incroyablement facile à prendre en main en conduite sportive, où elle distille des performances de premier plan, elle se montre aussi parfaitement utilisable pour un usage quotidien grâce à amortissement plutôt confortable. Selon la manière de conduire, on s’approchera plus ou moins de la consommation moyenne homologuée à 4,6l/100km (WLTP) ; soit 104 gr CO2/km. Pas sûr toutefois que ce soit vraiment un argument pour les acheteurs qui auront pu se permettre de dépenser plus de 230.000€ au bas mot pour se l’offrir. Une somme élevée, certes, mais tout de même 40.000€ moins chère que la Ferrari 296 GTB, concurrente désignée de cette McLaren.

Ses bons côtés :

  • Sa facilité de prise en main et son efficacité sportive
  • Sa polyvalence et son confort préservé
  • Son style et son ambiance intérieure inimitables

McLaren Artura

  • Longueur : 4,539 m
  • Largeur : 1,976 m
  • Hauteur : 1,193 m
  • Volume du coffre : 180
  • Poids : 1 395 kg
  • Consommation moyenne (WLTP) : 4,6 l/100km
  • Cylindrée : 2.993 cc
  • Puissance : 680 ch
  • Couple : 720 Nm
  • Vitesse max : 330 km/h
  • Accélération (de 0 à 100 km/h) : 3 s
  • Emissions CO2 (WLTP) : 104 g/km
  • Prix de base : 232.706€ TVAC
Mots-clés: Essais auto McLaren
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